Les 5 déchets les plus dangereux de l’océan

dans Environnement

20 milliards de tonnes de déchets sont déversées chaque année dans les océans. 25% de ces déchets sont constitués de verre, de ferraille, de carton, de papier ou textile. Mais quels sont les 5 déchets les plus dangereux pour les animaux marins ?

Les sacs en plastique

Les sacs en plastique sont le fléau des océans. Ils sont particulièrement dangereux pour la faune marine. Les tortues, mammifères et autres oiseaux peuvent ingérer ces sacs et s’étouffer. Et ce, durant les 100 ans nécessaires à leur décomposition.

Les mégots de cigarettes

Composés de plus d’une dizaine de substances chimiques et toxiques, ils sont un véritable poison pour les océans. Un mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau, et met entre 1 et 5 ans pour se décomposer. De quoi réfléchir avant de jeter son mégot par-dessus bord ou sur la plage…

Les protections périodiques féminines

Nombre de protections périodiques féminines jetées dans les toilettes finissent dans les cours d’eau, et par là même dans les océans. Ainsi, des oiseaux tels que les albatros peuvent mourir étouffés après avoir mangé des applicateurs de tampons, et les poissons avec des serviettes hygiéniques. Ces deux types de protection mettent en moyenne entre 400 et 450 ans pour se décomposer dans la nature.

Les filets de pêche

Arrachés par les courants, perdus par des bateaux, ou encore jetés par-dessus bord lorsqu’ils sont troués, les filets de pêche errent au gré des courants et marées dans tous les océans du globe. Ils piègent mortellement tout poisson s’en approchant d’un peu trop près.

Le plastique dans tous ses états

Bouteilles en plastique, emballages (de nourriture ou de matériel), briquets… De nombreux indélicats jettent à la mer les déchets qui les encombrent. Résultat : 5 000 milliards de microparticules de plastique flottent à la surface des océans, et se retrouvent dans l’estomac des poissons que nous mangeons…

Les océans étouffent sous les déchets, et en particulier les plastiques. Les plongeurs sont les premières sentinelles de cette pollution insidieuse. À eux de prévenir, mais aussi, d’agir au quotidien.

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Crédits photo : Stocksnap.io (Evan Kirby)

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