dans Requins
Vous aimez les requins ? Le cinéma aussi. Le problème, c’est qu’entre Les dents de la mer et Megashark versus Giant Octopus, les squales ne sont pas vraiment présentés sous leur meilleur jour. Ce serait même plutôt le contraire. Heureusement, les amoureux de requins peuvent trouver des films plus réjouissants, de 7 à 77 ans.
Les Seigneurs de la mer, de Rob Stewart (2006)
Les Seigneurs de la mer est le premier film de Rob Stewart. Sorti sur les écrans en 2006, il devait s’agir au début du tournage d’un documentaire sur les requins. Son objectif ? La nage parmi les squales pour montrer au monde entier que ces animaux ne sont pas les brutes assoiffées de sang que l’on décrit trop souvent. Mais au fur et à mesure des mois, Rob Stewart s’est intéressé à un sujet sensible : le trafic d'ailerons de requins. Véritable enjeu économique et financier, ce trafic est aussi un enjeu écologique : il est en effet l’une des principales causes de l’extinction des requins dans le monde.
Gang de requins, de Howard E. Baker et John Fox (2006)
Quand les océans deviennent le théâtre de la mafia, les requins en deviennent les gangsters. Vous avez l’impression de reconnaître Robert de Niro en patriarche ? Ce n’est pas qu’une impression : l’acteur a prêté sa voix au personnage, qui reprend largement ses traits. Et tout son gang va se mettre à la recherche d’Oscar, petit poisson modeste qui avait de grandes ambitions. Mais après avoir menti pour attirer l’attention, et raconté partout qu’il est le responsable de la mort du fils de Don Lino, le plus dangereux des gangsters, il devra faire face à ses responsabilités...
Océans, de Jacques Perrin (2010)
On le savait depuis plusieurs films : Jacques Perrin est un maître du documentaire sur grand écran, et a totalement renouvelé le genre. Océans s’inscrit dans cette volonté de réinventer le documentaire, en immergeant le spectateur dans les abysses : parmi les fonds océaniques, sur l’écume des vagues, sur l’Abeille Bourbon en pleine tempête ou au coeur de bancs de poissons filant à toute allure. Et parmi les scènes les plus remarquables du film, le long plan de François Sarano nageant aux côtés d’un grand requin blanc marquera longtemps dans les mémoires. Une preuve, s’il en était besoin, que les requins ne sont pas des tueurs sanguinaires à l’affût de la chair humaine.
Le monde de Némo, de Andrew Stanton, Lee Unkrich (2003)
Némo, petit poisson-clown, vit avec son père dans une anémone sur la grande barrière de corail, en Australie. Un vie bien trop calme au goût du petit poisson dont le père, Marin, est terrifié par les dangers de l’océan, et cherche à tout prix à protéger Némo. Quitte à le surprotéger, au point d’être étouffant. Mais lors de son premier jour d’école, s’étant éloigné avec quelques amis du reste du groupe, Némo est kidnappé par un plongeur. Marin va alors traverser les océans pour retrouver son fils. Il sera aidé dans sa quête par Dory un poisson chirurgien qui perd la mémoire immédiate et trois requins, parmi les plus drôles jamais portés sur grand écran, qui ont décidé de renoncer à manger du poisson.
Le monde des requins (Sharks 3D), de Jean-Jacques Mantello (2004)
Ce film est un incontournable pour tout amoureux de requins. Le réalisateur entraîne le spectateur à la découverte de nombreuses espèces de squales : du requin marteau au requin baleine, en passant bien entendu par le célèbre grand requin blanc. Présenté par le fils du fameux commandant Cousteau, Jean-Michel Cousteau, ce film démystifie l’image du requin prédateur, dangereux et insatiable. Le spectateur y (re) découvre des animaux superbes, agiles, gracieux, produits de l’évolution animale touchant à la perfection. Des chasseurs, certes, redoutables, mais aussi des squales nécessitant, plus que jamais, d’être mieux connus pour être sauvés de l'extinction qui les menace.
Cette liste n’est pas exhaustive, mais les requins apparaissent enfin sous leur vrai jour. Celui d’animaux fascinants, bien différents de l’image d’Épinal qui leur colle à la peau. Une fausse image malheureusement bien plus appréciée des producteurs de films à sensation, qui nous inondent de fictions comme Avalanche Shark – les requins font du ski, L'Attaque des requins tueurs ou autre L’Attaque du requin à deux têtes.